Extrait de l’avant-propos de Sandrine Bélier
En 2004, après la publication de cette nouvelle, j’ai reçu plusieurs témoignages de femmes pour me remercier d’avoir mis des mots sur la violence dont elles étaient ou avaient été victimes. Les «Elle(s)» qui ont inspiré cette nouvelle ont quitté «Il(s)». Et aujourd’hui, je décide de rééditer ces mots pour toutes les «Elle(s)» encore sous emprises. Mais aussi, à l’adresse de mes collègues responsables politiques et de tous ceux qui oseront se jeter un moment dans l’enfer. Pour que les regards changent, pour que des mesures soient prises, pour que collectivement et que chacun d’entre nous refusent de considérer ces faits comme des banalités et se retrouvent, de près ou de loin, responsables de complicité d’un «amouricide».